Direction artistique: Direction artistique : Alban Darche
Effectif: Effectif : 9 musicien·ne·s
Pays : France
Région : Pays de la Loire
LES MUSICIEN·NE·S

Alban Darche : saxophones et clarinette
Chloé Cailleton : chant
Nathalie Darche : piano
Didier Ithursarry : accordéon
Christophe Lavergne : batterie
Sébastien Boisseau : contrebasse
Stéphane Payen : saxophone alto
Matthieu Donarier : saxophones et clarinettes
Olivier Laisney : trompette

sur « Perception instantanée » et « my Xmas traX » :

Marie-Violaine Cadoret : violon
François Ripoche : saxophone ténor
Sylvain Rifflet : saxophone ténor
Emmanuel Birault : batterie
Anne Magouët : chant
Geoffroy Tamisier : trompette

Contact

LE GROS CUBE
La Fabrique Dervallières
19 rue Nattier
44 100 NANTES
+33 (0)6 51 14 14 21
tour.albandarche@gmail.com

© DR

« Je souhaite restituer une musique qui exprime immédiatement la somme des souvenirs acoustiques ancrés en chacun de nous » explique Alban Darche pour présenter son Orphicube. Il parle aussi de « bandes-son de nos existences », de « bande originale d’un film imaginaire. »
Atomic Flonflons, c’est exactement ça : pas moyen d’écouter les douze morceaux du nouvel album de l’Orphicube sans que vos neurones ne se mettent à mouliner pour puiser des images au fin fond de votre mémoire.
Des scènes vécues. Ou pas. Des lieux familiers. Ou rêvés. Des couleurs. Des corps. Des qualités de lumière. Des qualités d’air : limpide et vif, moite et enfumé. Du brouillard et de la lucidité.
À chacun son vécu. À chacun sa base de données, bien rangée ou en foutoir, entre os frontal et occiput. C’est là, directement, que puise la musique d’Atomic Flonflons.
Une nostalgie accordéonnière. Un roulement de tambours à la Luis Prima. Une voix, haut posée sur canapé de sax. Une Paloma teutonne. Une java (forcément) canaille. Une clave sud-américaine, une mélodie française fin XIXe, une croonerie du milieu du siècle suivant…
À chaque fois, les images apparaissent : un cabaret berlinois, l’aura chaleureuse d’un bar qui éclaire la nuit au bout d’un quai mouillé, la nostalgie rose bonbon d’une héroïne de Demy, le clin d’œil coquin d’une Betty Boop.
À chaque fois, on se retrouve en terrain étrangement familier. Les « marqueurs » stylistiques sont là, affirmés. Mais ce sont des repères qui tracent des perspectives aussi trompeuses que ces miroirs déformants des palais des glaces des fêtes foraines : on s’avance, sûr du chemin qu’on emprunte, mais c’est pour mieux se cogner à un inattendu changement de direction.
Dans chaque morceau on commence par s’installer dans un décor familier avant de se rendre compte qu’il s’est produit une sorte d’accident spatio-temporel qui nous a plongés dans un univers parallèle. On perçoit, on ressent des distorsions. Cette étrangeté pourrait déranger, bloquer, paralyser. Mais non.
Quand on écoute des titres aussi explicites que «Tango vif», «Musette», «Ragtime», « Java » ou «Rythm Song», même si le rythme est (volontairement) bancal, la pulsation s’impose.
Faudrait pas grand?chose pour qu’on se mette à danser… Thierry Mallevaës

Concerts

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